agriculteurs : 34 %
artisans : 25 %
commerçants/entrepreneurs : 25 %
fonctionnaires : 10 %
profession libérale : 5 %
employés/ouvriers : 1 %
1950-1970
agriculteurs : 22 %
artisans : 25 %
commerçants/entrepreneurs : 45 %
fonctionnaires : 2 %
profession libérale : 2 %
employés/ouvriers : 4 %
1970-2000
agriculteurs : 10 %
artisans : 26 %
commerçants/entrepreneurs : 28 %
fonctionnaires : 23 %
profession libérale : 5 %
employés/ouvriers : 8 %
Conseil municipal issu du scrutin des 9 et 16 mars 2008
agriculteurs : 8 %
artisans : 0 %
commerçants/entrepreneurs : 4 %
fonctionnaires et fonction territoriale : 44 %
profession libérale : 8 %
employés/ouvriers : 36 %
Jamais une majorité municipale ne fut d'extraction aussi "populaire" que celle élue les 9 et 16 mars 2008. En effet, si l'on inclut au groupe socio-professionnel des "employés/ouvriers" les personnes salariées dans la fonction publique et territoriale et relevant des catégories B et C (agents), on frôle alors les 50 % du nouveau conseil municipal. A noter également l'effondrement du taux de représentativité des artisans et des commerçants/entrepreneurs qui fournirent pourtant au cours du XXe siècle les plus gros bataillons de conseillers municipaux à notre ville. Comment peut-on tenter d'expliquer ces deux phénomènes ? Les résultats du scrutin du 9 mars 2008 ne sont aucunement le produit d'un vote de réaction "populaire" envers un positionnement social médian (composante principale de la liste de Jean Laforest), mais plutôt un réflexe épidermique à l'encontre d'une certaine posture sociale. Ce phénomène fut d'ailleurs largement amplifié par un contexte national majoritairement hostile à l'exercice de la fonction présidentielle par Nicolas Sarkozy : du national au local, les processus d'identification sociale fonctionnèrent à plein lors des municipales de Lapalisse de mars 2008.
Notons enfin que pour la première fois dans l'histoire électorale de Lapalisse, une majorité sortante était entièrement éliminée de la scène politique locale... Le cataclysme fut de taille.
S. HUG
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