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Dans le bois de Claval, se dressent encore les ruines du château de Montjournal (propriété privée). De plan carré, flanqué de tours à ses quatre angles, Montjournal est édifié sur une butte dominant la Têche. Grâce à un système de digues, ce ruisseau alimentait un étang qui enserrait le château. On raconte qu'un jeu de quilles en or y est caché...
Dans le bois de Claval, se dressent encore les ruines du château de Montjournal (propriété privée). De plan carré, flanqué de tours à ses quatre angles, Montjournal est édifié sur une butte dominant la Têche. Grâce à un système de digues, ce ruisseau alimentait un étang qui enserrait le château. On raconte qu'un jeu de quilles en or y est caché...
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Détail des ruines de Montjournal
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Installée sur un étroit promontoire au fond d'un ravin, la Tour Pourçain se dresse tout contre un vieux chemin qui reprend le tracé de l'antique voie romaine de Lubié à Digoin. Autrefois appelée la "Motte des Pousins", cet édifice fortifié fut édifié par les sires de Bar au XIVe siècle. La Tour Pourçain fut plusieurs fois remaniée au cours des XVe et XVIe siècles. L'édifice comprenait primitivement trois étages munis chacun d'une cheminée. Le rez-de-chaussée est voûté. Une croisée à meneaux permet d'éclairer l'intérieur qui comprend une cheminée sculptée en grès et un four à pain. Le dernier étage était sans doute surmonté d'une terrasse crénelée. En partie rasé, il fut remplacé par une toiture qui s'effondra en 1920. La Tour Pourçain fut convertie en chapelle en 1926.
Installée sur un étroit promontoire au fond d'un ravin, la Tour Pourçain se dresse tout contre un vieux chemin qui reprend le tracé de l'antique voie romaine de Lubié à Digoin. Autrefois appelée la "Motte des Pousins", cet édifice fortifié fut édifié par les sires de Bar au XIVe siècle. La Tour Pourçain fut plusieurs fois remaniée au cours des XVe et XVIe siècles. L'édifice comprenait primitivement trois étages munis chacun d'une cheminée. Le rez-de-chaussée est voûté. Une croisée à meneaux permet d'éclairer l'intérieur qui comprend une cheminée sculptée en grès et un four à pain. Le dernier étage était sans doute surmonté d'une terrasse crénelée. En partie rasé, il fut remplacé par une toiture qui s'effondra en 1920. La Tour Pourçain fut convertie en chapelle en 1926.
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Four à pain du rez-de-chaussée (cliché Ministère de la culture)
Cheminée du premier étage (cliché Ministère de la Culture)
Détails architecturaux du premier étage (cliché Ministère de la Culture)
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Acte royal entérinant la fusion des communes de Barrais et de Bussolles en 1833
L'idée de fusionner ces deux communes, dont les chefs-lieux étaient distants l'un de l'autre de seulement trois kilomètres, naquit en 1803. Cette année là, le maire et l'adjoint de Bussolles décédèrent et comme, selon la Préfecture, personne n'était apte à les remplacer, le maire de Barrais fut donc chargé un temps d'administrer la petite commune voisine. L'affaire s'accéléra en 1831 quand le conseil municipal de Barrais demanda le rattachement officiel de Bussolles. Le conseil de Bussolles refusa, mais le processus administratif était déjà lancé. En 1832, une enquête de commodo et incommodo fut diligentée par le sous-préfet de La Palisse : seules trois personnes de Barrais sont contre cette idée et surprise... seules deux à Bussolles ! Le 26 octobre 1832, le sous-préfet de La Palisse rédigea un rapport favorable à cette fusion, l'acte officiel (ci-dessus) fut promulgué le 28 janvier 1833.
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