L'âge d'or des autocars dura de la fin des années 1920 au début des années 1970. Une multitude de lignes sillonnaient alors les routes de France sur des distances plus ou moins longues. Le car faisait alors partie intégrante de la vie des campagnes. Qu'il vous conduise au marché local ou à la ville pour des achats d'exception, qu'il vous mène à une gare, à un pensionnat ou à une caserne, prendre le car revenait toujours à se lancer en son fors intérieur la promesse du retour. Rappelez-vous les apparitions rutilantes de l'autocar dans des films tels que Les Vieux de la vieille de Gilles Grangier, La Veuve Couderc de Pierre Granier-Deferre, La Petite Voleuse de Claude Miller ou bien encore dans Le Grand Chemin de Jean-loup Hubert.
Retour sur cette époque où l'autocar permettait de traverser la France ou plus modestement le département, d'aller se faire voir chez les voisins de Clochemerle ou tout simplement de remonter une avenue de platanes qui mène toujours à une gare égarée au pied d'un coteau.
L'autocar de la ligne Paris-Nice à Villeneuve-Saint-Georges (cliché des années 1960 aimablement communiqué par Thierry Dubois, spécialiste de l'histoire de la Nationale 7). A Lapalisse, cet autocar faisait halte à l'Hôtel de France, un drapeau accroché à la façade signalait d'ailleurs au chauffeur la présence éventuelle de voyageurs en attente.
L'autocar de la ligne Vichy-Lapalisse au départ de la gare routière de Vichy (années 1950)
L'autocar de la ligne départementale Lapalisse, Arfeuilles, Le Breuil, Saint-Christophe, Vichy dans les années 1930 devant l'Hôtel de France à Lapalisse.
Le petit autocar de M. Guéret, stationné devant l'Hôtel de France à Lapalisse (années 1960). Ce car assurait plusieurs liaisons quotidiennes entre le centre ville et la gare de Saint-Prix : un voyage à l'ombre des platanes de l'avenue de la Gare, une fenêtre ouverte sur l'extérieur.
S. HUG
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