Originaire de Cusset, André Perret a effectué toute sa carrière professionnelle dans la région parisienne. Installé dans le Saint-Pourçinois depuis trois ans, André Perret s'est alors lancé sur les traces de son grand-père, personnage haut en couleur, mort en déportation sans toutefois être reconnu par l'Administration française. Aidé par une de ses parentes résidant en Belgique, il va alors se passionner pour les questions généalogiques et le sort des Résistants déportés sous l'Occupation. Se plongeant dans plusieurs fonds, il va, peu à peu réussir à reconstituer l'essentiel de l'itinéraire de Jean-Baptiste Perret.
Jean-Baptiste Perret en 1914 |
Jean-Baptiste PERRET naquit
le 11 juillet 1887 au domaine des Royaux, exploités par ses parents à Besson (03). Il
fit des études à l'Ecole Nationale d'Agriculture de Montpellier et obtint le
diplôme d'ingénieur agronome en mai 1908. Le
12 septembre 1911 il épousa Yvonne VIGNOT à Cusset (03) et eurent trois
enfants. A cette date, Jean-Baptiste Perret est professeur de français à l’école
d’agriculture de « La Barotte » à
Châtillon-sur-Seine (21), puis en 1913 à l’Ecole d’Agriculture de Corbigny
(58).En
1914 il fut mobilisé comme caporal-fourrier au 295ème Régiment
d'Infanterie. Porté disparu à Cuvilly (Oise) après l'offensive allemande du 9
juin 1918 il est retrouvé prisonnier en Allemagne où il fut interné dans les camps
de Kassel, Crossen-sur-Oder et Cottbus. Il fut rapatrié après l'Armistice le 20
décembre 1918.
Jean-Baptiste Perret dans les années 30 |
En 1934, le couple part vivre en Belgique, à Namur, où Jean-Baptiste Perret devint directeur de la société Hydrocar. En 1940, la famille Perret vint s'installer en Zone Libre à Vichy (03).
Selon
le BAVCC il fut arrêté en janvier 1944 sans doute pour son appartenance au MLN
(Mouvement de Libération Nationale) et fut interné à Compiègne sous le matricule
N°29603
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