lundi 28 novembre 2022

Chronique du haut de la palissade : du mou dans l'embrayage

 Tout le monde semble satisfait de la dernière édition de L'Embouteillage d'octobre et pourtant, je nourris de réelles inquiétudes sur l'avenir de cet événement. Si les plus observateurs d'entre vous ont compris depuis bien longtemps que les Spectacles Son et Lumières du Château de La Palice ne se maintiennent à flots que grâce aux subventions publiques, il est intéressant de se poser la question de la rentabilité économique des Embouteillages. Certes, on vous dira du côté de la Mairie que les reportages télévisés n'ont pas de prix et que l'affluence du week-end est la preuve de la vitalité des festivités. Tout cela n'est qu'une vision en trompe-l'oeil. Qui sont les vrais gagnants de cette manifestation ? Certes, le monde associatif local, grâce à ses stands, engrange quelques recettes. En revanche, la municipalité et la Com com, sans subventions, travailleraient à perte. Pire, la plupart des commerçants lapalissois n'ont pas, à cette occasion, une nette augmentation de leur chiffre d'affaires. On vous dira, ensuite, que grâce à ces journées, la France entière connaît Lapalisse. Mais croisez-vous vraiment tous les jours de l'année, des gens de passage venant dans les rues du bord de Besbre revivre, dans un cadre redevenu vide à souhait, la presse de ces journées d'octobre. Rien n'a été pensé pour faire durer cet événement qui continue malheureusement à être programmé en fin de saison. Comme tout bon organisateur, Jacques de Chabannes se doit de  nous livrer un bilan financier du Grand Embouteillage d'octobre 2022.

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