vendredi 26 juin 2020

Quand le jazz frappait à la porte de Lapalisse

La formation roannaise Axa Jazz International en 1928 qui popularisa grandement le jazz au Pays de Lapalisse en animant bals, fêtes et mariages. Et pour cause : on reconnaît assis avec sa clarinette le lapalissois Lucien Liard (Directeur de l'Harmonie Musicale Lapalissoise) et debout, tout à gauche, le jeune Paul Chalier (alias pablo Caliero) qui deviendra, quelques années plus tard, le plus célèbre bandoneiste et compositeur de tango français des décennies 40-60.

vendredi 12 juin 2020

Claude Berthelot, éphèmère premier magistrat de Lapalisse



Photos 1 et 2 : La tombe de Claude Berthelot est un condensé du tropisme qu'exerçait la ville de Lapalisse sur les notables des villages des environs aux XIXe et XXe siècles.

Claude Antoine Auguste Berthelot est né en 1859 à Isserpent dans une famille de paysans plutôt aisés. Notre homme s'installa à Lapalisse (sur l'avenue de la Gare) au début des années 1880 pour y faire le commerce des grains et des produits agricoles. Très vite Claude Berthelot compléta son activité commerciale en gérant des porte-feuilles d'assurances.
Elu conseiller municipal en avril 1891, il devint immédiatement adjoint au maire. Réélu en 1892 et en 1896, Claude Berthelot, devenu premier adjoint, fut élu maire en février 1899 suite à la démission, fin 1898, pour raison de santé du premier magistrat de la ville, Jacques Montagnier. Assurant son mandat pendant quinze mois, Claude Berthelot quitta son fauteuil de maire en mai 1900 au profit de Louis Ligier, négociant en chaussures, installé place de l'Industrie. Demeurant néanmoins conseiller municipal, Claude Berthelot fut constamment réélu jusqu'en 1929, date à laquelle il choisit de ne pas se représenter. Retrouvant son poste d'adjoint au maire en 1908, Claude Berthelot présida d'ailleurs la plupart des réunions du conseil municipal durant la Grande guerre, suppléant ainsi les absences du député-maire de l'époque, le Docteur Baudon, mobilisé. Claude Berthelot s'éteignit en 1931.

S. HUG