vendredi 26 février 2021

Dernière Minute : lorsque la bêtise peine à se confiner

  Avec les premiers rayons de soleil, les idées de génie du piètre Conseil Municipal lapalissois sont de retour : confier une mission d'expertise à une société d'architectes, l'Atelier de Montrottier, en vue de penser la redynamisation du centre-bourg. De prime abord, cela pourrait sembler loin d'être ridicule, mais à y regarder de plus près, le projet global manque justement de globalité. Cette démarche n'a d'ailleurs rien de novatrice car les premières expertises commanditées par une municipalité lapalissoise le furent... en 1977 et 1979, du temps du Docteur Grèze et du premier Contrat de Pays. Non, le plus inquiétant n'est pas là. Si les travaux de ce genre de bureau d'études permettent de conforter le bouclage de dossiers de financements publics, ils ne débouchent généralement que sur la naissance de coquilles vides, à savoir des centres-bourgs rénovés mais dont la vitalité n'est jamais revenue. Une fois de plus, la municipalité lapalissoise et, Jacques de Chabannes en premier, vont mettre sur pied une usine à gaz sans lendemains. Pour revitaliser la ville de Lapalisse, il faut, certes, redonner de l'attrait architectural au bâti, mais il faut surtout mener une véritable politique d'aide aux commerçants souhaitant s'implanter ou se développer. Les classes moyennes tant espérées par Jacques de Chabannes ne sont qu'une utopie, elles ne viendront jamais à Lapalisse, les nouvelles populations seront largement populaires et fragilisées par une crise qui dure. Le soutien à un commerce de proximité, bon marché est donc nécessaire.

Une photo à la Une : les chantiers de jeunesse dans les carrières de Saint-Prix (1942)

 

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