Jean-Charles Varennes naquit le 18 mars 1915 au Brethon, dans une famille d’instituteurs. Il fut, d’une manière toute naturelle, destiné au métier de ses parents. Après l’Ecole Normale de Moulins, Jean-Charles Varennes enseigna entre 1934 et 1939. Mobilisé en 1939, il participa à la Résistance durant l’Occupation. Ce fut en 1944 qu’il fit paraître son premier ouvrage, Les trois nièces de la tante Agathe, publié par l’imprimerie Crépin-Leblond de Moulins. En 1946, parut Les Fiancés du Creux chauds, aux Editions du beffroi, puis en 1950, Les Trouvères de la liberté. A partir de 1949, Jean-Charles Varennes s’orienta vers l’enseignement inadapté et prit alors une classe spéciale à Montluçon. En 1955, Varennes se prolongea pour la première fois dans l’écriture de l’Histoire en commençant par rassembler un recueil Le Bourbonnais et ses Ecrivains, destiné à l’enseignement primaire et aux cours complémentaires. Dès lors, Jean-Charles Varennes enchaîna des récits historiques de bonne tenue, au style plaisant : Les Bourbon-Busset, Montluçon au cœur de la vallée du Haut Cher (1974), Les Très Riches Heures du Bourbonnais (1978), Bourbonnais, Terre des sources (1979), Anne de Beaujeu, roi de France (1980), Quand les Ducs de Bourbon étaient connétables, Les Très Riches Heures de La Marche, Dans l’Allier, Notre école au bon vieux temps. Les Hussards noirs de la République (1994). Même si Jean-Charles Varennes fut connu de quelques cercles littéraires parisiens, sa renommée peina toutefois à sortir des frontières de notre province où il fut honoré en 1990 en recevant le Prix Allen. Jean-Charles Varennes nous quitta le 9 mai 1995.
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S. HUG
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