lundi 22 avril 2013

L'un des plus grands chantres de la culture provençale fut sous-préfet de Lapalisse

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Jules Bellaudy naquit à La Gaude (Alpes-Maritimes) en 1855. A tout juste vingt ans, Bellaudy (écrivant sous le pseudonyme de Jules Béranger) se lança dans le journalisme en collaborant à deux quotidiens marseillais, L'Egalité et l'Ordre social, puis au Phare du littoral de Nice. En 1876, il créa à Marseille avec le poète Clovis Hugues La Jeune République. Plume alerte, polémiste talentueux et fervent républicain, Jules Bellaudy devint l'année suivante rédacteur en chef du Journal du Midi à Avignon. Durant l'été 1877, Belaudy fut incarcéré pendant un mois lors de l'offensive conservatrice du Président Mac Mahon face au camp républicain. En 1880, Jules Bellaudy entra dans l'administration préfectorale en devenant sous-préfet d'Apt (1880-1881), puis sous-préfet de La Palisse (1881-1886), de Lodève (1886-1891) et de Béziers (1891-1898). Jules Bellaudy fut par la suite préfet de Lozère (1898-1901), d'Ardèche (1901-1906) et du Vaucluse (1906-1910). Il acheva sa carrière administrative comme Trésorier-payeur général d'Eure-et-Loir (1910-1918). En 1918, Jules Bellaudy se retira à Nice où il vécut jusqu'à sa mort en 1938.
Ce fut vers 1906 que Jules Belleudy, alors Préfet du Vaucluse, commença à se passionner pour la culture provençale. Il entreprit peu à peu d'étudier et de faire découvrir les "gloires" artistiques provençales et comtadines tombées dans l'oubli. Au fil de ses articles, de ses ouvrages et de ses discours, Bellaudy se tailla une belle renommée d'érudit et de critique d'art. Ses deux principales études furent : Jean-Joseph Balechou, graveur du Roi, 1716-1764, Avignon, édition de l'Académie de Vaucluse, 1908, Joseph-Siffred Duplessis, peintre du Roi, 1725-1802, Chartres, imprimerie Durand, 1913.

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S. HUG

HUGSTEPHANE@aol.com