jeudi 25 août 2016

Historicum Parigniacco (Une histoire de Périgny)


Cette lithographie d'inspiration romantique datant du premier tiers du XIXe siècle constitue un remarquable document historique car elle est la seule source iconographique permettant de se représenter le site primitif de Périgny : une butte surmontée d'une vieille église romane du XIIe siècle, portant encore quelques pans de murs ayant appartenu à une lointaine maison forte. A mi-pente, cachée dans un bosquet, la fontaine Saint-Pierre et, enlaçant le tertre, un vieux chemin, reprenant le tracé de l'antique voie romaine de Vouroux (Varennes-sur-Allier) à Lyon.
Si la maison forte de Périgny semble avoir disparu au cours de la Guerre de Cent ans, la vieille église ne fut quant à elle démolie qu'en 1835, les matériaux servirent à la construction de la nouvelle.
Des anciennes demeures seigneuriales (souvent fort modestes) de la paroisse de Périgny, le château de La Chapelle est celui qui fut fut le plus remanié. Sur cette carte postale du début du siècle dernier, nous pouvons ainsi distinguer quatre strates successives. Alors que les deux grandes tours carrées remontent au XIV siècle, la loggia qui courre entre ces deux éléments date de la fin du XVI siècle ou du début du XVIIe siècle. L'aile principale a été quant à elle entièrement recomposée au cours du XVIIIe siècle et agrémentée d'une marquise à la fin du XIXe siècle
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S. HUG

lundi 15 août 2016

In Mémoriam : Clémentine Gamet vient de nous quitter

Clémentine Gamet, née au Breuil en 1920, vient de nous quitter hier au Canada où elle vivait depuis près de soixante ans. Nous adressons toutes nos condoléances à l'ensemble de sa famille. Retrouvez le parcours de la famille Gamet sur Palicia. 


Clémentine Gamet avait été primé au concours de cuisine de l'exposition universelle de Montréal en 1967. A lire également un article sur le blog de Dominique Burnichon

dimanche 7 août 2016

L'archéologie des crampons

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Entre 1935 et 1947, le terrain de l'AAL se situait rue de la Prairie, sur une pâture dépendant du domaine de La Motte.
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L'emplacement de l'ancien terrain de foot de La Motte

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Le terrain de foot de La Motte en 1938

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S. HUG

HUGSTEPHANE@aol.com

mardi 2 août 2016

Yvette Prost : une institutrice lapalissoise en littérature

Yvette Prost naquit à Marcigny (Saône-et-Loire) en 1874 dans une famille modeste. Orpheline de bonne heure, Yvette Prost fréquenta l'école communale de Marcigny, puis, de 1890 à 1893, l'Ecole Normale de Moulins. Elle débuta sa carrière à Saint-Gérand-le-Vaux, puis resta pendant huit années à Lapalisse entre 1912 et 1920 où elle finit par devenir Directrice de l'école pour Filles. Yvette Prost fut ensuite en poste au Mayet-de-Montagne où elle prit sa retraite anticipée en 1925 handicapée par une surdité de plus en plus accentuée. En 1931, Yvette Prost se fit construire une villa route de Lapalisse à Cusset. Décrite comme une "âme farouche, enfermée dans une belle réserve", ce fut entre les murs de sa toute nouvelle demeure, qu'Yvette Prost rédigea l'essentiel de son oeuvre (une vingtaine de romans) structurée autour de la psychologie féminine. Atteinte d'un cancer en 1945, Yvette Prost mourut dans sa villa de Cusset le 2 août 1949. Une rue de Cusset porte son nom depuis 1958.


Les Belles vies manquées, le grand succès d'Yvette Prost publié en 1931 et couronné par L'Académie française