C'est à Sanary-sur-Mer, fin mai, que Georges Romaillat nous a quitté à l'âge de 91 ans. Retour sur son parcours.
Georges Romaillat était né en 1919 au Breuil dans une famille de paysans. A l'âge de la communale, sa famille s'installa dans le bourg de Saint-Prix qui devint, beaucoup plus tard, le théâtre d'une grande partie de ses créations littéraires. Après des études au cours complémentaire de Lapalisse, Georges Romaillat connut l'expérience de la guerre au sein du Ier régiment de Zouaves de Casablanca. Prisonnier de guerre en 1940, il resta trois années en captivité en Allemagne. Revenu en France en 1943, il intégra les rangs de la Police nationale dans laquelle il fit toute sa carrière jusqu'en 1974. Retiré dans le sud de la France depuis la fin des années 1970, il se consacra alors à sa passion de l'écriture. Excellant dans l'exercice de la nouvelle, possédant un style à la fois simple et précis, rythmé et plaisant, Georges Romaillat réussit la prouesse de traduire sur le papier toutes ces petites choses anodines que son regard d'enfant a vu défiler devant lui durant les années 1920-1930.
Auteur de trois beaux recueils de nouvelles : La grande école (1981), Chronique du pays des Vérités (1983) et Saint-Prix, pays Berbouille (1993), Georges Romaillat fut également l'auteur d'une centaine de nouvelles dont une partie fut publiée dans l'édition dominicale de La Montagne.
(Cliché aimablement communiqué par Mme Claire Rodriguez, petite-fille de Georges Romaillat).
S. HUG
(HUGSTEPHANE@aol.com)