Rues désertes, rideaux des commerces baissés, il flotte désormais sur Lapalisse un parfum de naphtaline. On a beau nous dire que le Fablab est une fenêtre sur l'avenir, personne ne voit rien venir... L'avenue Roosevelt est devenue en quelques années le prolongement du château : une artère qui s'est vidée de tout son sang et qui n'en finit plus de se dessécher.
Soyons réaliste, les Embouteillages et le spectacle Son et Lumière ne sont que les soubresauts d'un corps en train de mourir. Pire, le FISAC continue à être présenter comme un fantastique ballon d'oxygène pour notre commerce local par des gens qui ont tous, depuis longtemps, gagné leur brevet de fossoyeur public.
L'année 2018 sera d'ailleurs déterminante en ce qui concerne l'avenir de ces deux événements. En effet, à force de tirer sur la corde, Jacques de Chabannes est en train d'anéantir la bonne volonté de tous les financeurs locaux de ces événements qui coûtent beaucoup plus qu'ils ne rapportent. Il faut le redire avec force, nous ne sommes pas là uniquement pour amuser la galerie, mais bien pour gagner de l'argent. Une fois de plus, nous voyons bien les limites de nos élus locaux qui savent merveilleusement bien dépenser les fonds publics (d'ailleurs souvent avant de les avoir perçus) et l'argent des autres (vieille habitude Radicale), mais sont incapables de dégager des bénéfices. Regardez bien ce que vous avez fait de Lapalisse et rougissez de honte si cela à une signification pour vous.
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S. HUG