L'avenue Roosevelt (rue Nationale jusqu'en 1945) est devenue à partir de la Belle Epoque, l'artère noble de notre ville. Structurée le long de la route de Paris à lyon, cette rue fut encadrée jusque dans les années 1970 par une succession ininterrompue d'hôtels, de cafés, de magasins et de commerces de tout genre, constituant ainsi la véritable "vitrine urbaine" de Lapalisse. Au point de vue social, alors que la partie basse de la rue Nationale (du pont au carrefour de l'avenue de la Gare) fut longtemps colonisée par une petite bourgeoise commerçante et artisanale qui peupla d'ailleurs le Conseil municipal jusque dans les années 1950, la partie haute (appelée également le quartier des canaux au XIXe siècle en raison d'un sol particulièrement humide) était nettement plus populaire.
vendredi 25 juillet 2008
Histoire des rues et des places de Lapalisse - Chapitre III : la rue Nationale (avenue Roosevelt)
jeudi 17 juillet 2008
Histoire des rues et des places de Lapalisse - Chapitre II : la Place de l'Industrie (actuelle Place Charles Becaud)
L'actuelle Place Charles Becaud (résistant déporté et ancien maire de Lapalisse de 1945 à 1953), située entre le château et la rive droite de la Besbre, est sans nul doute l'un des lieux de notre ville qui changea le plus de physionomie durant les trois derniers siècles.
Héritière d'une placette qui dut exister dès l'époque médiévale tout contre la poterne qui donnait accès au pont jeté sur la Besbre, cette place ne cessa d'être agrandie entre le milieu du XVIIIe siècle et les années 1970.
lundi 7 juillet 2008
Histoire des rues et des places de Lapalisse - chapitre I - la rue du Commerce
La rue du Commerce vers 1900
A l'angle de la rue du Commerce de la rue de la Fraternité et de la rue de la Liberté, se dressait la boutique lapalissoise la plus renommée de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Successivement Maison Delorme, Maison Sigaud et enfin Maison Henriot, ce magasin était Conçu sur le modèle parisien en proposant à ses clients une très large gamme d'articles de confection (lingerie, layettes, chemises, soieries, lainages, nouveautés, vêtements sur mesure, fourrures, couvertures et tissus pour literie, étoffes pour ameublement, ombrelles et parapluies, draperies diverses, articles pour deuil...). Fermé au cours des années 1960, ce bâtiment fut détruit en 1977 pour laisser place au petit parking que nous connaissons tous. Aujourd'hui en grande partie dévitalisée à la suite de la fermeture de la quasi totalité des boutiques qui firent sa renommée, la rue du Commerce mériterait de faire l'objet d'un programme de réhabilitation...
La rue du Commerce dans les années 1930
S. HUG
mardi 1 juillet 2008
Un site à découvrir : l'église Saint-Etienne (commune de Saint-Etienne-de-Vicq)
Il s'agit ici d'un fragment d'une litre funéraire du XVIIIe siècle peinte dans l'église Saint Etienne (commune de Saint-Etienne-de-Vicq) portant un écu timbré des Badier de Verseille surmonté d'une couronne marquisale et supporté par deux léopards allumés. Cette litre est postérieure à 1725, année durant laquelle les terres et les biens des Badier de Verseille furent érigés en marquisat par le roi de France. Les Badier de Verseille, l'une des plus grosses fortunes du Bourbonnais, demeurèrent seigneurs de Saint-Etienne-de-Vicq de 1601 à la Révolution.
Documents photographiques aimablement transmis par M. Pierre Gardette, Président de l'Office de Tourisme communautaire et ancien maire de Saint-Etienne-de-Vicq.
S. HUG