Tout le monde semble satisfait de la dernière édition de L'Embouteillage d'octobre et pourtant, je nourris de réelles inquiétudes sur l'avenir de cet événement. Si les plus observateurs d'entre vous ont compris depuis bien longtemps que les Spectacles Son et Lumières du Château de La Palice ne se maintiennent à flots que grâce aux subventions publiques, il est intéressant de se poser la question de la rentabilité économique des Embouteillages. Certes, on vous dira du côté de la Mairie que les reportages télévisés n'ont pas de prix et que l'affluence du week-end est la preuve de la vitalité des festivités. Tout cela n'est qu'une vision en trompe-l'oeil. Qui sont les vrais gagnants de cette manifestation ? Certes, le monde associatif local, grâce à ses stands, engrange quelques recettes. En revanche, la municipalité et la Com com, sans subventions, travailleraient à perte. Pire, la plupart des commerçants lapalissois n'ont pas, à cette occasion, une nette augmentation de leur chiffre d'affaires. On vous dira, ensuite, que grâce à ces journées, la France entière connaît Lapalisse. Mais croisez-vous vraiment tous les jours de l'année, des gens de passage venant dans les rues du bord de Besbre revivre, dans un cadre redevenu vide à souhait, la presse de ces journées d'octobre. Rien n'a été pensé pour faire durer cet événement qui continue malheureusement à être programmé en fin de saison. Comme tout bon organisateur, Jacques de Chabannes se doit de nous livrer un bilan financier du Grand Embouteillage d'octobre 2022.
lundi 28 novembre 2022
Chronique du haut de la palissade : du mou dans l'embrayage
lundi 26 septembre 2022
mardi 9 août 2022
Canicule 47
A cette époque, personne ne savait encore expliquer la formation de ces boules de feu qui sont en fait des phénomènes rarissimes d'éclairs de foudre enroulés en boule lors d'orages secs. |
mardi 7 juin 2022
mercredi 13 avril 2022
Chronique du haut de la palissade : à gauche jusqu'à la gaucherie
Les scores réalisés ce dimanche à Lapalisse par Marine Le Pen et par les deux autres candidats du "bloc national" (40 % à eux trois), n'ont rien d'étonnants. Depuis des mois, j'écris que la société lapalissoise est fracturée, minée par l'échec cuisant du mouvement des Gilets jaunes et rien n'a été fait pour tenter d'amortir les chocs sociaux. Enfin, si, Monsieur le Maire propose une fête sur les quais de la Besbre... Pour un homme qui a passé sa vie à attendre des idées et qui n'hésite pas à prendre au vol celles des autres, il n'y a rien de stupéfiant dans cette démarche. Et pourtant, toutes les idées ne sont pas bonnes à s'approprier, mais toutes, au pays de Monsieur de La Palice, ont la fâcheuse habitude de coûter trop chères. Ainsi, à la tête d'un conseil municipal qui se fissure sans cesse, Jacques de Chabannes pourra-t-il enfin parler avec sincérité de ce qu'il compte désormais faire du bâtiment rénové de l'ancien Moulin de la ville ? Bref, la fête peut bien attendre Monsieur de Chabannes, il y a d'autres priorités et tout d'abord sauver certaines familles de la gêne dans laquelle elles s'enlisent de jour en jour. Je le redis, il est temps de muscler le dispositif des "chèques-opportunités" dans les commerces locaux.
Pire, voici que les champions locaux de la solidarité en viennent, à longueur de posts sur les réseaux sociaux, à casser du sucre sur le dos de la population lapalissoise, vexés par des scores électoraux qui font tâches au pays de la Radicalie. La blague est facile, mais ils poussent le bouchon un peu loin. Il faut dire que pendant des années, ces tristes sires, souvent issus des rangs de l'Education nationale, se sont érigés comme les seuls capables de parler au nom du peuple. Mais le peuple n'est à personne. Depuis des années, ces gens de gauche, bien éloignés en fait de l'image de l'intellectuel dont ils se targuent, ont mené, à chaque élection, la même stratégie : diaboliser le Front National, puis, le rassemblement national. Pour ma part, je ne varie pas d'analyse. Si au fil des trois dernières décennies, cette rengaine n'avait pas été claironnée à l'envie, les électeurs, d'ici et d'ailleurs, se seraient depuis longtemps rendus compte par eux-mêmes, certes, des quelques forces, mais aussi et surtout, les petites incohérences contenues dans les programmes Le Penistes. L'épreuve de la gouvernance aurait été un filtre imparable. En attendant, à Lapalisse, on prépare une fête...
lundi 11 avril 2022
Pierre Marage, dernier sous-préfet de Lapalisse (1941)
Le Préfet Pierre Marage en 1943 devant le château de Josselin (Morbihan) - Collection particulière
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S. HUG
HUGSTEPHANE@aol.com
jeudi 24 février 2022
Chronique du haut de la Palissade : l'histoire du tailleur qui taillait trop large.
Le projet de revitalisation du centre ville de Lapalisse récemment proposé par Jacques de Chabannes dans le cadre du dispositif "Petites villes de demain" est malheureusement condamné à avancer de guingois. Comment peut-on en effet souhaiter la création d'une zone d'habitats individuels sur la friche Charrondière alors, que de l'aveu même de la médiocratie locale, il y a près de 300 logements vacants dans notre ville ? Et des friches, parlons-en ! Comment croire en quelqu'un qui n'a jamais trouvé de solutions pour effacer du paysage lapalissois la sinistre verrue constituée par l'ancien supermarché ATAC ? Comment faire confiance en un édile qui n'a jamais également réussi à trouver une nouvelle fonction au défunt LP Antoine-Brun ? Une fois de plus l'argent public va être gaspillé et l'incompétence lapalissoise s'est pour l'occasion appuyée sur la myopie ministérielle parisienne. Tout un programme ! Et ce n'est pas fini : piétonniser le Quai de la Besbre reviendrait, dans le tissu urbain local, à relier un vide à un néant... Jacques
de Chabannes, par manque de stratégie et par pure incompétence, est tombé entre les griffes de cabinets d'études
idéologues qui refusent de prendre en considération la question du
stationnement. Pire, afin de paraître un peu plus urbain qu'il n'est, le maire de Lapalisse a emboîté leurs pas et dénie à la voiture la place centrale qu'elle occupe en zone rurale. Bref, ne parlons pas d'ambition comme l'a fait, bien complaisamment, La Semaine de l'Allier, mais bel et bien d'une idiotie majuscule. Pour preuve, au bestiaire des pauvres édiles lapalissois, tout le monde aura noté que l'âne est devenu un animal tutélaire.
Cependant, soyons justes. Seul le volet concernant la réorientation des bâtiments de l'ancien Musée d'Art Brut (lâchement abandonné au passage par la municipalité actuelle) me semble acceptable, même si des doutes sérieux planent sur l'avenir et l'utilité du Fablab... Au final, si ce projet voyait le jour, Lapalisse avancerait mal "fagotée" comme en dit en Bourbonnais.