Le Pays gannatois est situé au sud du département de l’Allier et constitue un territoire de transition entre les ondulations du bocage bourbonnais et la plaine de la Limagne auvergnate. Ce pays communique d’ailleurs depuis une trentaine d’années autour de cette notion de double appartenance même s’il regarde de plus en plus vers le sud en mettant en avant une identité « occitane » (création d’un Passeport occitan et culturel en 2008) qui tient plus du marketing que de l’ordre du ressenti. L’identité historique du Pays gannatois fut clairement exposée pour la première fois en 1958 par A. Freydière dans Le pays gannatois dans son cadre auvergnat et bourbonnais à la fin de l’Ancien Régime. La création, en 1971, du Musée Yves-Machelon (présentant notamment un Evangéliaire carolingien de la fin du IXe siècle) dans l’ancien château de la ville, celle d’une Société culturelle et de recherche du Pays gannatois (publiant le trimestriel Le Pays Gannatois), ainsi que les études de René Germain (ancien professeur d’Histoire médiévale à l’Université de Saint-Etienne) furent autant de jalons qui marquèrent le développement de cette identité gannatoise.
Une chose est cependant sûre : le pays gannatois est incontestablement le plus clermontois des pays bourbonnais. Les mouvements routiers pendulaires en liaison avec la capitale auvergnate (située à 40 km) y sont de plus en plus intenses (A 71 et ancienne RN 9). En revanche, la liaison ferroviaire demeure secondaire puisqu’il faut inévitablement passer par la gare de Vichy pour rejoindre Clermont-Ferrand. Une liaison autoroutière A719 devant relier l’agglomération vichyssoise à Gannat devrait être mise en service en 2014. Gannat et son pays appartiennent à ce couloir central auvergnat qui, de Brioude à Moulins, concentre population, infrastructures, innovation et hauts revenus. Si en vingt-cinq ans, la ville de Gannat a perdu 6 % de sa population (6 255 habitants en 1982 – 5 881 en 2007), le canton de Gannat n’a perdu quant à lui que 3 % de sa population (9 978 habitants en 1982 – 9 663 en 2007), ce qui est peu à l’échelle de notre département car la plupart des cantons ruraux bourbonnais ont perdu entre 10 et 20 % de leur population durant la même période. Cette bonne tenue démographique (densité de 68 h/km² dans le canton de Gannat) doit beaucoup à l’installation, ou au maintien, de jeunes couples travaillant sur l’agglomération Clermontoise et sur le bassin de Vichy. Alors que cette zone rurale mitée par le monde urbain a basculé à droite en 2001, la ville de Gannat est demeurée à gauche sous la houlette de Louis Huguet de 1983 à 2014. Au printemps 2014, Gannat bascula à droite avec l'élection au poste de maire de la jeune juriste Véronique Pouzadoux.
La ville de Gannat est le centre incontesté de ce pays (Broût-Vernet et Escurolles, faisant toutes les deux partie de la com com du Bassin de Gannat, sont les deux communes les plus peuplées après Gannat avec respectivement 1 150 habitants et 700 habitants). Si Gannat ne possède pas un tissu industriel très fourni (citons simplement la société ELMADUC - Electrométallurgie du Centre - créée en 1949, spécialiste de la menuiserie extérieure en aluminium qui emploie 42 personnes et sur la ZAC des Prés-Liats le transporteur Trans Froid Auvergne qui emploie une soixantaine d’employés) le point fort actuel de la ville est d’offrir de nombreux équipements de proximité aux habitants des communes environnantes (environ 120 commerces de centre-ville, notaires, administrations, professions médicales, collèges, lycée, cinéma, zone commerciale, marchés les mercredis et samedis matin…).
Les contours de la Communauté de communes du Bassin de Gannat créée en 2000 reflètent la vitalité de cette petite ville qui comptait déjà par le passé (environ 5 000 habitants au XVIIIe siècle). Présidée depuis sa création par Louis Huguet, maire de Gannat depuis 1983, conseiller général entre 1976 et 2001, cette com com regroupe seize communes (les douze communes formant le canton de Gannat, à savoir : Gannat, Broût-Vernet, Biozat, Charmes, Monteignet-sur-l’Andelot, Saint-Priest-d’Andelot, Poëzat, Bégues, Saulzet, Jenzat, Mazerier, Saint-Bonnet-de-Rochefort, Le Mayet-d’Ecole, auxquelles s’ajoutent trois communes du canton d’Escurolles : Escurolles, Saint-Germain-de-Salles et Saint-Pont et enfin, une commune du canton de Chantelle, Saint-Germain-de-Salles). Cette com com a créé quatre zones industrielles et artisanales communautaires (ZIAC des Prés-Liats, de Malcourlet et des Clos-Durs à Gannat, ZIAC Naturopôle à Saint-Bonnet-de-Rochefort). L’acte fondateur du Naturopôle de Saint-Bonnet-de-Rochefort fut l’installation en 1987 sur le site des Tiolans du laboratoire de Phytothérapie et d’herboristerie (L.P.H). Dix ans plus tard, la zone d’activités des Tiolans devint la première zone économique liée à un thème rural et prit le nom de Naturopôle. En 2006, le Parc Naturopôle Nutrition Santé obtint le label « Pôle d’excellence rurale ». Ce pôle emploie actuellement environ 200 personnes. La com com a également menée une profonde réflexion dans le domaine du tourisme et de la valorisation du patrimoine. Les deux points forts du tourisme gannatois sont le Festival des Cultures du Monde, fondé en 1974 par Jean Roche (environ 50 000 spectateurs chaque mois de juillet) et le centre paléontologique Rhinopolis (environ 7 000 visiteurs/an), créé en 1994 à la suite de la découverte, sur le site du Mont-Libre, d’un squelette de Rhinocéros vieux de 23 millions d’années.Au printemps 2012, Rhinopolis fut remplacé par le Parc Paléopolis qui accueille en moyenne 35 000 visiteurs par an.
Une chose est cependant sûre : le pays gannatois est incontestablement le plus clermontois des pays bourbonnais. Les mouvements routiers pendulaires en liaison avec la capitale auvergnate (située à 40 km) y sont de plus en plus intenses (A 71 et ancienne RN 9). En revanche, la liaison ferroviaire demeure secondaire puisqu’il faut inévitablement passer par la gare de Vichy pour rejoindre Clermont-Ferrand. Une liaison autoroutière A719 devant relier l’agglomération vichyssoise à Gannat devrait être mise en service en 2014. Gannat et son pays appartiennent à ce couloir central auvergnat qui, de Brioude à Moulins, concentre population, infrastructures, innovation et hauts revenus. Si en vingt-cinq ans, la ville de Gannat a perdu 6 % de sa population (6 255 habitants en 1982 – 5 881 en 2007), le canton de Gannat n’a perdu quant à lui que 3 % de sa population (9 978 habitants en 1982 – 9 663 en 2007), ce qui est peu à l’échelle de notre département car la plupart des cantons ruraux bourbonnais ont perdu entre 10 et 20 % de leur population durant la même période. Cette bonne tenue démographique (densité de 68 h/km² dans le canton de Gannat) doit beaucoup à l’installation, ou au maintien, de jeunes couples travaillant sur l’agglomération Clermontoise et sur le bassin de Vichy. Alors que cette zone rurale mitée par le monde urbain a basculé à droite en 2001, la ville de Gannat est demeurée à gauche sous la houlette de Louis Huguet de 1983 à 2014. Au printemps 2014, Gannat bascula à droite avec l'élection au poste de maire de la jeune juriste Véronique Pouzadoux.
La ville de Gannat est le centre incontesté de ce pays (Broût-Vernet et Escurolles, faisant toutes les deux partie de la com com du Bassin de Gannat, sont les deux communes les plus peuplées après Gannat avec respectivement 1 150 habitants et 700 habitants). Si Gannat ne possède pas un tissu industriel très fourni (citons simplement la société ELMADUC - Electrométallurgie du Centre - créée en 1949, spécialiste de la menuiserie extérieure en aluminium qui emploie 42 personnes et sur la ZAC des Prés-Liats le transporteur Trans Froid Auvergne qui emploie une soixantaine d’employés) le point fort actuel de la ville est d’offrir de nombreux équipements de proximité aux habitants des communes environnantes (environ 120 commerces de centre-ville, notaires, administrations, professions médicales, collèges, lycée, cinéma, zone commerciale, marchés les mercredis et samedis matin…).
Les contours de la Communauté de communes du Bassin de Gannat créée en 2000 reflètent la vitalité de cette petite ville qui comptait déjà par le passé (environ 5 000 habitants au XVIIIe siècle). Présidée depuis sa création par Louis Huguet, maire de Gannat depuis 1983, conseiller général entre 1976 et 2001, cette com com regroupe seize communes (les douze communes formant le canton de Gannat, à savoir : Gannat, Broût-Vernet, Biozat, Charmes, Monteignet-sur-l’Andelot, Saint-Priest-d’Andelot, Poëzat, Bégues, Saulzet, Jenzat, Mazerier, Saint-Bonnet-de-Rochefort, Le Mayet-d’Ecole, auxquelles s’ajoutent trois communes du canton d’Escurolles : Escurolles, Saint-Germain-de-Salles et Saint-Pont et enfin, une commune du canton de Chantelle, Saint-Germain-de-Salles). Cette com com a créé quatre zones industrielles et artisanales communautaires (ZIAC des Prés-Liats, de Malcourlet et des Clos-Durs à Gannat, ZIAC Naturopôle à Saint-Bonnet-de-Rochefort). L’acte fondateur du Naturopôle de Saint-Bonnet-de-Rochefort fut l’installation en 1987 sur le site des Tiolans du laboratoire de Phytothérapie et d’herboristerie (L.P.H). Dix ans plus tard, la zone d’activités des Tiolans devint la première zone économique liée à un thème rural et prit le nom de Naturopôle. En 2006, le Parc Naturopôle Nutrition Santé obtint le label « Pôle d’excellence rurale ». Ce pôle emploie actuellement environ 200 personnes. La com com a également menée une profonde réflexion dans le domaine du tourisme et de la valorisation du patrimoine. Les deux points forts du tourisme gannatois sont le Festival des Cultures du Monde, fondé en 1974 par Jean Roche (environ 50 000 spectateurs chaque mois de juillet) et le centre paléontologique Rhinopolis (environ 7 000 visiteurs/an), créé en 1994 à la suite de la découverte, sur le site du Mont-Libre, d’un squelette de Rhinocéros vieux de 23 millions d’années.Au printemps 2012, Rhinopolis fut remplacé par le Parc Paléopolis qui accueille en moyenne 35 000 visiteurs par an.
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S. HUG