Jusqu'en 1617, Rosières fit partie de la seigneurie du Couldray (paroisse de Périgny). A cette date, cette terre fut érigée en fief et donnée à Michel de Prouvers, écuyer, capitaine dans le régiment de M. de Chitain. Il est à noter que les Prouvers possédaient l'intégralité de la seigneurie du Couldray depuis le milieu du XVIe siècle. En 1631, Michel de Prouvers échangea avec le seigneur de La Palice, Jean-François de la Guiche, ce fief contre celui de la Motte-Vesset (paroisse de Tréteau). La pièce maîtresse de ce fief était constitué par un doublon moulin/maillerie plutôt en mauvais état à en croire les documents notariés. Le fief de Rosières resta dans la seigneurie de La Palice pendant un demi-siècle puis fut donné, par contrat notarié, à Catherine Mouton en échange de la prise en charge d'une dette de dix mille livres de Bernard de la Guiche sur Maître Antoine Philippe, seigneur de Lestre, secrétaire de Mgr le Duc d'Orléans. En 1711, Rosières échut par héritage à Marie Dupré, puis aux Seuillet qui le possédaient encore à la Révolution. Le moulin de Rosières appartint ensuite au cours du XIXe siècle aux Martin des Boudets (Châtel-Montagne), aux Turlin (Lapalisse) et enfin aux Dulignier (Saint-Prix).
Souvenirs photographiques de jeux nautiques donnés sur l'étang de Rosières dans les années 1930, puis dans les années 1950. |
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